O NEOCONSERVADORISMO E A DESERÇÃO DA ESQUERDA
Uma das verdades ‘inconvenientes’ do neoconservadorismo, para a Esquerda é que muitos neoconservadores têm origem na Esquerda, essencialmente na Esquerda marxista, desde trotsquistas aos chamados eurocomunistas.
Portugal não é grande exemplo para comparações, porque, o facto de a Publicidade ser quase toda de Direita, e ainda o facto de haver um grande obscurantismo, não há nenhum órgão de comunicação social que não seja de Direita, isto é, em Portugal, os órgãos de comunicação social defendem todos eles os dogmas do neoliberalismo, excepto os jornais partidários. Durante a ditadura de Salazar e de Marcelo Caetano a Censura era feita pelo Estado, agora é feita pelos privados. Houve uma privatização da Censura. Há um canal de televisão por cabo que tem um programa semanal classificado de neo-marcelista, porque tem Censura Prévia, tal como acontecia na Ditadura de Marcelo Caetano. Chama-se «Quadratura do Círculo» e é uma expressão do Poder, mais concretamente, dos três partidos que ocuparam o poder nas últimas décadas, PSD, PS e CDS-PP. É semelhante ao programa da Ditadura «Conversas em Família», em que Marcelo Caetano expunha os pontos de vista do Poder, do seu tempo.
Não deixa de ser uma expressão da Recessão do pensamento da Esquerda em Portugal a constatação de que o «site» marxista «O Tempo das Cerejas» fez uns elogios à mais obscurantista Central da Impostura que existe em Portugal, bem definida por um elemento da própria Direita, que é Vasco Pulido Valente, no texto «Pensem bem».
Uma curiosidade é que os neoconservadores vão a Nietzsche buscar os conceitos moral dos escravos e moral dos senhores, os quais estão muito bem especificados em «Para Além do Bem e do Mal», talvez a mais polémica obra de Nietzsche. No entanto, os neoconservadores dizem que foram buscar essas ideias a Platão, e usam os conceitos gente vulgar e elite (le vulgaire et l'élite como dizem os franceses).
Sendo muitos neoconservadores cristãos e outros judeus seria herético para eles admitirem influências de Nietzsche que escreveu que
«Noutros tempos, blasfemar Deus era a maior das blasfémias,
mas Deus morreu
e com ele morreram esses blasfemadores.» (In «Assim falava Zaratustra», pág. 23, Ed. Guimarães Editores, Lisboa, 2004)
«La presse américaine désigne souvent les néo-conservateurs par le diminutif de « neocons ». Très rapidement, les médias ont essayé de rechercher les origines des neoconservatives. Étant donné la perméabilité des institutions américaines (on peut passer de l'université à un poste de conseiller dans l'administration et réciproquement), on a cru reconnaître dans un certain nombre d'universitaires de Chicago l'origine de la pensée politique néo-conservatrice, ainsi que leurs influences principales.
Parmi elles, ont été cités :
Leo Strauss, en particulier parce qu'il insiste dans son œuvre sur la notion de vérités éternelles contre le relativisme moral : « noble mensonge » (noble liar) chez Platon. La sensibilité démocratique et la « passion de l'égalité » (expression que l'on trouve chez Tocqueville) propre aux êtres qui vivent dans les démocraties, est en effet assez réticente à cette thèse platonicienne, qui s'appuie sur la distinction entre le vulgaire et l'élite...
Platon ; Aristote ; Saint Augustin ; Maïmonide ; Locke ; Kant ; Tocqueville ;
le jeffersonisme (en référence à Thomas Jefferson) ; jacksonisme (en référence aux principes édictés par le Président Andrew Jackson).
Le néo-conservatisme apparaît véritablement dans les années 1980, quoique l'on puisse trouver des éléments précoces de ce qui peut apparaître comme une école de pensée politique dans les années 1960, autour de personnalités comme Irving Kristol, Wilmoore Kendall, John M. Olin, James Burnham, Francis Fukuyama, ou Charles Krauthammer. L'influence du néo-conservatisme a été patente avec Ronald Reagan et sa décision d'engager l'épreuve de force avec « l'empire du Mal », c'est-à-dire l'URSS (voir les travaux de Norman Podhoretz et ceux de la revue Commentary). Elle l'est aujourd'hui autour de l'administration de George W. Bush et, dans une moindre mesure, de Tony Blair.
Ses adeptes sont souvent d'anciens démocrates, voire d'anciens trotskistes, déçus par l'évolution culturelle et intellectuelle depuis les années 1960. C'est le cas d'Irving Kristol, ou de Martin Diamond, spécialiste de la Constitution américaine. En Europe, ce sont plutôt des intellectuels venus de Gramsci et de l'eurocommunisme. C'est le cas d'Yves Roucaute et d'une grande partie de la direction internationale de l'Institut de l'Europe Libre où se trouvent aussi bien des dirigeants de l'Hudson Institute de Washington que des dirigeants de la revue Azure de Jérusalem. Si de nombreux néoconservateurs sont de confession juive et catholique (Gerson, Mark: 1987: 285), il serait faux de réduire cette vision politique à une approche communautaire. Il est plus juste de dire que les néoconservateurs sont le plus souvent des pro-israéliens proches du Likoud, la droite israélienne, comme expliqué dans l'ouvrage de Didier Chaudet, Florent Parmentier, et Benoît Pélopidas, intitulé L'Empire au Miroir. Stratégies de puissance aux Etats-Unis et en Russie.»
Portugal não é grande exemplo para comparações, porque, o facto de a Publicidade ser quase toda de Direita, e ainda o facto de haver um grande obscurantismo, não há nenhum órgão de comunicação social que não seja de Direita, isto é, em Portugal, os órgãos de comunicação social defendem todos eles os dogmas do neoliberalismo, excepto os jornais partidários. Durante a ditadura de Salazar e de Marcelo Caetano a Censura era feita pelo Estado, agora é feita pelos privados. Houve uma privatização da Censura. Há um canal de televisão por cabo que tem um programa semanal classificado de neo-marcelista, porque tem Censura Prévia, tal como acontecia na Ditadura de Marcelo Caetano. Chama-se «Quadratura do Círculo» e é uma expressão do Poder, mais concretamente, dos três partidos que ocuparam o poder nas últimas décadas, PSD, PS e CDS-PP. É semelhante ao programa da Ditadura «Conversas em Família», em que Marcelo Caetano expunha os pontos de vista do Poder, do seu tempo.
Não deixa de ser uma expressão da Recessão do pensamento da Esquerda em Portugal a constatação de que o «site» marxista «O Tempo das Cerejas» fez uns elogios à mais obscurantista Central da Impostura que existe em Portugal, bem definida por um elemento da própria Direita, que é Vasco Pulido Valente, no texto «Pensem bem».
Uma curiosidade é que os neoconservadores vão a Nietzsche buscar os conceitos moral dos escravos e moral dos senhores, os quais estão muito bem especificados em «Para Além do Bem e do Mal», talvez a mais polémica obra de Nietzsche. No entanto, os neoconservadores dizem que foram buscar essas ideias a Platão, e usam os conceitos gente vulgar e elite (le vulgaire et l'élite como dizem os franceses).
Sendo muitos neoconservadores cristãos e outros judeus seria herético para eles admitirem influências de Nietzsche que escreveu que
«Noutros tempos, blasfemar Deus era a maior das blasfémias,
mas Deus morreu
e com ele morreram esses blasfemadores.» (In «Assim falava Zaratustra», pág. 23, Ed. Guimarães Editores, Lisboa, 2004)
«La presse américaine désigne souvent les néo-conservateurs par le diminutif de « neocons ». Très rapidement, les médias ont essayé de rechercher les origines des neoconservatives. Étant donné la perméabilité des institutions américaines (on peut passer de l'université à un poste de conseiller dans l'administration et réciproquement), on a cru reconnaître dans un certain nombre d'universitaires de Chicago l'origine de la pensée politique néo-conservatrice, ainsi que leurs influences principales.
Parmi elles, ont été cités :
Leo Strauss, en particulier parce qu'il insiste dans son œuvre sur la notion de vérités éternelles contre le relativisme moral : « noble mensonge » (noble liar) chez Platon. La sensibilité démocratique et la « passion de l'égalité » (expression que l'on trouve chez Tocqueville) propre aux êtres qui vivent dans les démocraties, est en effet assez réticente à cette thèse platonicienne, qui s'appuie sur la distinction entre le vulgaire et l'élite...
Platon ; Aristote ; Saint Augustin ; Maïmonide ; Locke ; Kant ; Tocqueville ;
le jeffersonisme (en référence à Thomas Jefferson) ; jacksonisme (en référence aux principes édictés par le Président Andrew Jackson).
Le néo-conservatisme apparaît véritablement dans les années 1980, quoique l'on puisse trouver des éléments précoces de ce qui peut apparaître comme une école de pensée politique dans les années 1960, autour de personnalités comme Irving Kristol, Wilmoore Kendall, John M. Olin, James Burnham, Francis Fukuyama, ou Charles Krauthammer. L'influence du néo-conservatisme a été patente avec Ronald Reagan et sa décision d'engager l'épreuve de force avec « l'empire du Mal », c'est-à-dire l'URSS (voir les travaux de Norman Podhoretz et ceux de la revue Commentary). Elle l'est aujourd'hui autour de l'administration de George W. Bush et, dans une moindre mesure, de Tony Blair.
Ses adeptes sont souvent d'anciens démocrates, voire d'anciens trotskistes, déçus par l'évolution culturelle et intellectuelle depuis les années 1960. C'est le cas d'Irving Kristol, ou de Martin Diamond, spécialiste de la Constitution américaine. En Europe, ce sont plutôt des intellectuels venus de Gramsci et de l'eurocommunisme. C'est le cas d'Yves Roucaute et d'une grande partie de la direction internationale de l'Institut de l'Europe Libre où se trouvent aussi bien des dirigeants de l'Hudson Institute de Washington que des dirigeants de la revue Azure de Jérusalem. Si de nombreux néoconservateurs sont de confession juive et catholique (Gerson, Mark: 1987: 285), il serait faux de réduire cette vision politique à une approche communautaire. Il est plus juste de dire que les néoconservateurs sont le plus souvent des pro-israéliens proches du Likoud, la droite israélienne, comme expliqué dans l'ouvrage de Didier Chaudet, Florent Parmentier, et Benoît Pélopidas, intitulé L'Empire au Miroir. Stratégies de puissance aux Etats-Unis et en Russie.»